Mercredi 31 janvier 2024, huit personnes ont répondu présent pour cet atelier dirigé de dessin de nu, seconde partie d’un cycle de deux consacré au éclairages et en particulier au dessin des partie les plus lumineuses.
Lors de la première séance, dans une salle plongée dans une relative obscurité (chaque dessinateur équipé d’une petite lampe de bureau pour éclairer son travail) le projecteur était toujours classiquement placé à la même place, assurant un éclairage à 45° depuis le haut et légèrement depuis le devant. Les dessinateurs avaient eu pour consigne de se focaliser sur les zones de lumières et de représenter celle-ci en blanc sur papier noir puis de teinte moyenne permettant de compléter si besoin avec les zones d’ombres. Travail uniquement en tâches et surfaces sans passer par le dessin de traits…. Ne plus représenter des parties du corps mais uniquement des tâches de lumière et voir apparaître comme par magie le dessin du modèle qui pose pour vous… Un exercice qui déconcerte au départ même des dessinateurs un peu aguerris mais qui fournit ensuite des résultats souvent très intéressants et qui laissera quelques traces positives sur le travail ultérieur, même de ceux qui ne reprendront pas cette méthode….
Lors de la présente séance chacun était invité à réutiliser librement ces techniques afin de les approfondir mais également de constater l’effet de changement de position de l’éclairage (éclairage depuis le bas, contre-jour…), voire de l’introduction d’une seconde lampe.
Voici quelques réalisations en vrac, certaines réussies, d’autres moins, certains participants ayant d’ailleurs débuté de manière peu convaincante, pour finir avec des dessins bien plus aboutis…. Et des expérimentations comme ce dessin en négatif sur lequel les lumières ont été dessinées en bleu sur papier blanc….
